Derrière chaque logiciel, méthode et solution développés par Efficacity, il y a avant tout des personnes passionnées, engagées et animées par la volonté de faire avancer la transition énergétique. À travers cette série d’articles, nous vous invitons à découvrir celles et ceux qui, au quotidien, donnent vie à nos projets, en conjuguant expertise, créativité et esprit collectif.
Dans ce portrait, nous vous présentons Camille Rossat, Cheffe de projet. À travers son parcours, ses missions et sa vision, elle nous partage son rôle au sein d’Efficacity et la manière dont elle contribue à bâtir des solutions concrètes et durables.
Je dirais que je participe à un programme de recherche qui vise à aider les villes et les territoires à concevoir, suivre et piloter leurs politiques de transition écologique. Aujourd’hui, les collectivités ont l’obligation d’élaborer un plan climat, mais elles ne disposent pas toujours des outils et méthodes adaptés pour fixer des objectifs à la fois ambitieux et opérationnels en matière de réduction de leur consommation d’énergie et de leurs émissions de gaz à effet de serre. Ma mission est de travailler à la conception de ces outils et méthodes.
C’est une trajectoire plutôt logique. Je suis diplômée de l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme de Lille, avec une spécialisation en environnement et ville durable. Initialement intéressée par les enjeux de nature en ville, c’est un premier stage sur le dispositif des Territoires à énergie positive pour la croissance verte (TEPCV), réalisé peu après la COP21, qui m’a fait découvrir plus concrètement les questions de transition énergétique. J’ai ensuite poursuivi en bureau d’études et en cabinet de conseil, centrées sur la transition énergétique et écologique, et plus spécifiquement sur les plans climat, avant de rejoindre Efficacity. Aujourd’hui, Efficacity me permet d’adresser les questions que mes précédentes missions ont fait émerger : comment aider les collectivités à fixer leurs objectifs de transition, à identifier les actions qui leur permettront de les atteindre, et à suivre la trajectoire empruntée.
Mon intérêt vient surtout d’un attachement aux territoires et à leur préservation. Naturellement, dans le contexte actuel de changement climatique et de consommation énergétique croissante, la question de la transition de ces territoires s’est imposée. Ce qui est particulièrement intéressant, c’est que la notion de transition et ce qu’elle recouvre sont en perpétuelle évolution : au départ, on parlait essentiellement de nature et d’environnement, puis d’énergie, et aujourd’hui le sujet s’est élargi à des enjeux beaucoup plus transversaux – mobilité, préservation de la ressource en eau, résilience des territoires, etc.
Oui, notre partenariat avec la Communauté urbaine de Grand Poitiers, mené dans le cadre de la révision de leur plan climat. C’est l’une des premières collectivités partenaires de notre programme de recherche, et la première démarche de révision que nous avons suivie du lancement à l’adoption du plan par les élus, en juin dernier. Cela marque un jalon important pour notre équipe.
Au quotidien, j’utilise principalement les outils classiques de gestion de projet, et la suite Office. Cependant les équipes-projet que j’anime mobilisent des outils de modélisation de plus en plus avancés pour aider les territoires à objectiver les tendances sur leur territoire et à faire de bons choix en matière de politiques publiques. (Par exemple, si nous rénovons en priorité certains types de bâtiments sur notre territoire, quel sera le gain énergétique ? Quel en sera le coût et quelles économies cela représentera-t-il sur la facture énergétique ?) Dans le cadre de mes missions, je participe à l’amélioration de ces outils et méthodes « d’aide à la décision » pour les territoires, en faisant notamment le lien entre le besoin des collectivités et les travaux des ingénieurs spécialisés qui produisent les outils.
Peut-être l’idée qu’il est « trop tard » ou que « de toute façon, on n’y arrivera pas ». C’est une vision trop pessimiste qui paralyse. Même les petits pas comptent, tant qu’ils vont dans la bonne direction. L’essentiel est d’avancer, de tester, parfois de se tromper, mais toujours de continuer.
Longtemps, et encore parfois aujourd’hui, la transition a été traitée comme un sujet à part. Elle doit désormais être intégrée de manière transversale à tous les domaines – mobilité, bâtiment, agriculture, etc. Il ne s’agit plus de travailler en silos, mais de croiser les sujets pour répondre aux enjeux de façon globale. Et surtout, il faut présenter la transition non pas comme une contrainte, mais comme une opportunité d’améliorer le quotidien de chacun.
Le plus important est la mobilisation de tous : élus, habitants et acteurs techniques. Une fois que chacun comprend les enjeux à son échelle, le passage à l’action devient beaucoup plus facile. La décision politique joue également un rôle majeur, et les outils et méthodes sur lesquels nous travaillons ont vocation, entre autres, à vulgariser les aspects techniques pour faciliter cette mobilisation collective.
Je dirais « partager l’optimisme » : c’est essentiel pour continuer à avancer malgré la complexité et l’ampleur des enjeux.
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