Créé en 2017 à l’initiative de Jean François Carenco, Président de la CRE (Commission de régulation de l’énergie), le Comité de prospective a pour mission de réfléchir aux évolutions du monde de l’énergie. Ce Comité réunit les dirigeants d’entreprises ou d’organismes spécialisés dans le secteur de l’énergie, comme EDF ou Engie, qui sont membres d’Efficacity, ou encore Total, Enedis ou RTE. Depuis trois ans, il œuvre avec détermination pour anticiper, identifier et comprendre les tendances du secteur de l’énergie à moyen et long terme. Aujourd’hui, il est une enceinte de concertation des parties prenantes qui appréhendent collectivement les ruptures technologiques et anticipent les transformations industrielles pour éclairer l’avenir.Chaque année, le Comité de prospective organise des groupes de travail sur différentes thématiques inhérentes au travail de la CRE. Cette année, 4 groupes de travail (GT) ont été définis :
• GT1 Bouquet énergétique : « Les énergies marines » ;
• GT2 Réseaux et systèmes énergétiques : « Nouvelles villes, nouveaux réseaux » ;
• GT3 Consommateur et société : « L’aval compteur et le véhicule électrique » ;
• GT4 Vision intégrée : « Le vecteur hydrogène ».
Chaque groupe de travail est animé par 2 co-présidents, un représentant de l’administration française et un représentant industriel ou d’une expertise technique. C’est dans ce cadre que Claude Arnaud, Président d’Efficacity, a été mandaté pour présider en 2020 aux côtés de Monsieur le Préfet Bernard Boucault, le GT2 Réseaux et systèmes énergétiques : « Nouvelles villes, nouveaux réseaux ». Les co-présidents sont accompagnés par Madame Liza Bellulo, rapporteuse du Conseil d’État, qui assure également le rôle de Secrétaire du groupe de travail.
Les membres du Comité de prospective et les co-présidents du GT2 ont choisi les 25 membres du groupe de travail, parmi lesquels figurent des représentants d’EDF, Engie, Veolia, du Cerema et du CSTB, ou encore de Total et Suez.
Ce groupe de travail se focalisera en particulier sur le potentiel lié à la coordination du pilotage des réseaux multi-énergies et au couplage de leurs services : quels synergies et services mutualisés sont possibles entre les réseaux d’électricité, de chaleur et de froid, de gaz, voire d’eau ? Comment réduire les coûts d’investissement et d’exploitation, et améliorer l’efficacité énergétique globale ? Quelles substitutions d’usages éventuelles, quelle flexibilité des différents actifs ? Peut-on envisager une complémentarité des services apportés par les réseaux centralisés et décentralisés, et ainsi rationaliser leurs organisations et dégager des économies d’échelle ?
Un rapport sera rédigé à la fin de l’année 2020 et sera rendu public.